Consulter un psy après un accouchement difficile sur Tours ou Cléré-les-pins 

En tant que thérapeute pratiquant à Tours et Cléré-les-Pins, je suis consciente de l’importance cruciale de l’accompagnement après un accouchement difficile. La psychothérapie permet aux jeunes mères de surmonter le traumatisme et de retrouver un lien apaisé avec leur bébé. 

On ne devient pas mère instantanément en accouchant, c’est un processus qui se construit. Mais lorsque l’accouchement est vécu comme un événement traumatique (césarienne en urgence, recours aux forceps, hémorragie, etc.), ce cheminement peut être plus complexe. La relation d’attachement avec le bébé peut s’en trouver fragilisée, laissant place à des sentiments de culpabilité, de solitude ou d’épuisement émotionnel. 

Les douleurs physiques, la transformation du corps et la fatigue extrême compliquent souvent les premiers moments avec l’enfant. Ces obstacles peuvent perturber des instants clés comme le peau à peau ou l’allaitement, essentiels à l’échange émotionnel entre la mère et son nourrisson. Après avoir idéalisé cette période durant des mois, la mère peut ressentir une profonde déception, renforcée par les attentes sociales et familiales qui prônent une image idéalisée de la maternité. 

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Un stress post-traumatique lié à l’accouchement : un mal-être fréquent mais méconnu 

Certaines femmes gardent un souvenir profondément angoissant de leur accouchement, parfois assimilable à un syndrome de stress post-traumatique. Cette souffrance, souvent difficile à verbaliser avec l’entourage, génère un sentiment d’isolement et d’incapacité : « Je n’ai jamais été aussi épuisée, et pourtant je dois prendre soin d’un être totalement dépendant de moi ! ». Ce mal-être peut entraver le processus d’attachement et fragiliser la sécurité affective de l’enfant. 

Le nourrisson, être sensoriel et émotionnel, capte instinctivement l’état psychologique de sa mère à travers le toucher, le regard et les interactions non verbales. Les échanges affectifs précoces (sourires, gazouillis, bercements) sont essentiels au développement du lien mère-enfant. Winnicott, célèbre pédiatre et psychanalyste, a introduit la notion de « holding », décrivant l’importance du portage physique et psychique du bébé. De son côté, Françoise Dolto a souligné l’impact de l’inconscient maternel sur la perception du nourrisson. 

Si ce mal-être s’installe durablement, il peut évoluer vers une dépression post-partum, touchant environ 17 % des jeunes mères. Cette pathologie entrave la capacité de la mère à interagir positivement avec son enfant et à répondre à ses besoins fondamentaux. 

Quelles solutions pour aider la jeune mère et son bébé ? 

1. Solliciter un accompagnement médical 

La première démarche consiste à consulter un professionnel de santé (médecin généraliste, sage-femme, gynécologue). Cependant, le sentiment de honte peut freiner cette démarche. Il est donc essentiel d’oser verbaliser sa souffrance auprès de ces professionnels, qui ne détectent pas toujours spontanément la détresse psychologique. 

2. Trouver un soutien auprès de l’entourage 

Le soutien familial et amical joue un rôle clé dans le rétablissement maternel. Il est important que l’attention ne soit pas uniquement focalisée sur le bébé, mais aussi sur la mère, qui a besoin d’écoute et de réconfort. Pour les mères isolées (à cause d’une mobilité professionnelle, d’une monoparentalité), des structures spécialisées existent, telles que les unités mère-bébé dans certains hôpitaux. 

3. Consulter un psychothérapeute ou un psychologue spécialisé 

La psychothérapie permet à la mère de se libérer de son silence douloureux, d’exprimer ses émotions et d’apaiser le traumatisme lié à l’accouchement. 

Un travail psychologique peut également être mené sur la relation entre la mère et sa propre mère, les attentes inconscientes vis-à-vis de la maternité et les ajustements au sein du couple après l’arrivée du bébé. L’objectif est d’aider progressivement la mère à reconstruire un lien de plaisir avec son enfant et à instaurer un espace de jeu et d’échange sécurisant.

Être une mère « suffisamment bonne » : un objectif atteignable 

Selon Donald Winnicott, une mère n’a pas besoin d’être parfaite pour bien accompagner son enfant. Une mère « suffisamment bonne » est celle qui répond aux besoins de son bébé tout en respectant ses propres limites. Elle n’est ni trop envahissante, ni absente trop longtemps. 

Si vous ou un proche êtes confronté à des difficultés psychologiques sur les secteurs de Tours ou Cléré-les-Pins, n’hésitez pas à envisager la thérapie comme un moyen de retrouver une meilleure qualité de vie et de bien-être. Vous pouvez notamment me contacter, je m’appelle Caroline Ridoire, psychothérapeute, qui propose un accompagnement adapté aux jeunes mères pour les aider à surmonter ces épreuves et retrouver un équilibre émotionnel. Contactez-moi au 06 16 68 45 38 pour bénéficier d’un accompagnement adapté à vos besoins.